Pour moi, un bon site commence toujours par une bonne compréhension. Avant même d’ouvrir Figma, je prends le temps d’échanger avec le client : comprendre ce qu’il veut vraiment, ce qu’il veut éviter, et surtout ce que son site doit faire ressentir. À partir de là, j’ai déjà une petite direction en tête.
Je me plonge ensuite dans la recherche. J’aime regarder ce qui se fait dans le secteur, ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, et ce qui pourrait sortir du lot sans perdre en clarté. Je crée un moodboard avec les éléments qui m’inspirent : couleurs, typos, vibes générales… c’est un peu mon terrain de jeu pour tester des ambiances.
Une fois que ça se précise, je pense aux personnes qui vont utiliser le site : comment elles naviguent, ce qu’elles cherchent, comment les accompagner sans les perdre. Pas besoin de gros documents compliqués : juste des notes claires pour garder en tête leurs besoins quand je passe à la création.
Vient ensuite le moment des wireframes. Là, je pose les choses simplement, en noir et blanc, sans “design”. Juste la structure, les blocs, la logique. C’est une étape que j’adore, parce qu’elle permet d’ajuster rapidement et de vérifier si tout tient la route avant d’aller plus loin.
Quand tout est validé, je passe enfin à la partie visuelle. Je construis le design system, les couleurs, les typographies, les composants… tout ce qui va donner la personnalité du site. Puis j’habille les pages : la home, les sections importantes, les interactions. C’est le moment où le projet prend vie.
Pour finir, je transforme tout ça en prototype cliquable. Ça permet de se rendre compte de l’expérience réelle, de tester les transitions, les micro-interactions et l’équilibre général du design. Ensuite, j’accompagne le passage au développement : assets, conseils, corrections, vérifications… jusqu’à ce que le site fonctionne comme prévu, en vrai.
Au final, mon process est simple :
Comprendre, explorer, structurer, donner vie. Pas de magie, juste une méthode solide et une bonne dose de créativité.
